Survivre par transparence
J'ai beau crier, j'ai beau gratter la terre pour laisser une trace, tout s'efface.
De vos liens rassurants, de nos si puissantes attaches à nos fils les plus fragiles.
Un jour, j'ai écrit le Néant pour en bannir l'existence (ou l'inexistence),
mais ça y est, je disparais.
Même mes mains se détachent, même mes bras se disloquent.
Je suis ce que je produis: des croyances, des doutes, des échanges, des espoirs, des victoires et des défaites. Plus peut-être.
Mais cette fois il n'y a rien, plus rien que du vide, de l'impalpable et pire, de l'insensible.
Qui êtes-vous pour disparaître ainsi?
Des êtres en suspend.
qui survivez à travers moi!
De vos liens rassurants, de nos si puissantes attaches à nos fils les plus fragiles.
Un jour, j'ai écrit le Néant pour en bannir l'existence (ou l'inexistence),
mais ça y est, je disparais.
Même mes mains se détachent, même mes bras se disloquent.
Je suis ce que je produis: des croyances, des doutes, des échanges, des espoirs, des victoires et des défaites. Plus peut-être.
Mais cette fois il n'y a rien, plus rien que du vide, de l'impalpable et pire, de l'insensible.
Qui êtes-vous pour disparaître ainsi?
Des êtres en suspend.
qui survivez à travers moi!
3 commentaires :
Tu produis ce que tu es. Tu peux produire ce que tu es. Surtout.
Laisse-les tomber, les êtres en suspend, s'ils survivent à travers toi. S'ils te bouffent, s'ils t'usent.
(je sais pas trop comment elle se passe, ta vie à des kilomètres. mais tu vois, de loin, je te suis. et tu vois, tu écris: tu ne disparais pas. y'a des traces, mêmes infimes, celles-là même qui vont faire que des gens vont lire, réagir, s'interroger, peut-être. tu produis.)
mille bisous depuis l'au-delà.
ECRIT!
(putain d'hypo, j'en perds mon ortho.)
ECRIS!
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