De la naïveté bien engluée, voilà le résumé.

vendredi 12 novembre 2010

Survivre par transparence

Nous y voilà, je ne suis pas.

J'ai beau crier, j'ai beau gratter la terre pour laisser une trace, tout s'efface.
De vos liens rassurants, de nos si puissantes attaches à nos fils les plus fragiles.
Un jour, j'ai écrit le Néant pour en bannir l'existence (ou l'inexistence),
mais ça y est, je disparais.
Même mes mains se détachent, même mes bras se disloquent.
Je suis ce que je produis: des croyances, des doutes, des échanges, des espoirs, des victoires et des défaites. Plus peut-être.
Mais cette fois il n'y a rien, plus rien que du vide,
de l'impalpable et pire, de l'insensible.

Qui êtes-vous pour disparaître ainsi?

Des êtres en suspend.

qui survivez à travers moi!

3 commentaires :

  1. Ta comparse de malédiction a dit…

    Tu produis ce que tu es. Tu peux produire ce que tu es. Surtout.

    Laisse-les tomber, les êtres en suspend, s'ils survivent à travers toi. S'ils te bouffent, s'ils t'usent.

    (je sais pas trop comment elle se passe, ta vie à des kilomètres. mais tu vois, de loin, je te suis. et tu vois, tu écris: tu ne disparais pas. y'a des traces, mêmes infimes, celles-là même qui vont faire que des gens vont lire, réagir, s'interroger, peut-être. tu produis.)


    mille bisous depuis l'au-delà.

  2. Ta comparse. a dit…

    ECRIT!

  3. Ta comparse. a dit…

    (putain d'hypo, j'en perds mon ortho.)
    ECRIS!

Vous non plus, ne cherchez pas à comprendre. Ce ne sont que des brides, des restes à moitié consommés, recyclés en fonds de tiroirs, pour le simple confort d'une conscience encombrée.