De la naïveté bien engluée, voilà le résumé.

dimanche 16 mars 2014

Menace à haute fréquence.


Action.
Des cris d'abord. Des cris très forts. Encore et encore.

Réaction.
Sursaut, pulsation intense, respiration accélérée. Panique.

Action
Coup ! Coup de force sur la poignée, coup de force sur le volet.

Réaction
Perte de contrôle. Menace, chute de sanglots, sos.
SOS !

Mais qui va gagner? 
La force ou la faiblesse. 
Qui va gagner au bout du compte ?
La force ou la faiblesse !

C'est à toi, à toi de jouer. A toi de jouer la bonne carte.
Dis.
La fuite ou l'effraction ?



ACTION



Non, on ne s'habitue ni aux cris, ni à la peur.
On se contente d'apprendre à encaisser les coups. 

vendredi 12 novembre 2010

Survivre par transparence

Nous y voilà, je ne suis pas.

J'ai beau crier, j'ai beau gratter la terre pour laisser une trace, tout s'efface.
De vos liens rassurants, de nos si puissantes attaches à nos fils les plus fragiles.
Un jour, j'ai écrit le Néant pour en bannir l'existence (ou l'inexistence),
mais ça y est, je disparais.
Même mes mains se détachent, même mes bras se disloquent.
Je suis ce que je produis: des croyances, des doutes, des échanges, des espoirs, des victoires et des défaites. Plus peut-être.
Mais cette fois il n'y a rien, plus rien que du vide,
de l'impalpable et pire, de l'insensible.

Qui êtes-vous pour disparaître ainsi?

Des êtres en suspend.

qui survivez à travers moi!

mercredi 19 mai 2010

A l'époque, je ne perdais en fait ni mon temps, ni la tête. Et pourtant



En un seul battement de cil, me voilà disparue.
Renvoyée aux travers du Néant, dans les plus volatils de tes souvenirs,

les Insatisfaits, ceux qu'on bannit pour oublier qu'on en a perdu le contrôle.


Perdu le contrôle.


C'était pourtant si simple et si rassurant.


Maintenant, c'est à pas prudents, de nouveau, que je cherche, te recherche. Mais toi, tu t'es enfuis je crois, envolé même, ou dissolu. Sans trace.

Plus aucune lueur dans les yeux, rien que de la transparence. Du sale vide qui fait peur, parce qu'on ne sait plus comment l'apprivoiser, et que même, on avait déjà presque oublié.

vendredi 26 mars 2010

Ténor (encore), c'est un homme.


C'est une voix qui hurle à l'espoir et un corps qui appel à l'aide. Des mots qui vous écrasent dans toute leur puissance, et une vérité qui vous met dans sa poche, parce qu'elle est belle. Juste belle et pleine de sens. JUSTE.
Ténor est un poète aussi, qui vous embrase par la splendeur de sa plume et celle de son regard pour le Monde. Infini et fouetté par le vent (qui lutte pour découvrir encore, toujours).

Ténor est un orfèvre des mots, de l'impalpable
mais une BRUTE de la réalité.

Un façonneur et tueur de beauté.
Même Elle, il l'a tué.


Un visage, une figure, abattue et trompée.

vendredi 12 mars 2010

J'te dirais bien.


Un geste, un non-geste. Une fuite ou un sommeil de plomb. Une re-fuite ou une simple omission.

Je mesure, spécule, pour miser, pour reculer encore. Je perd mon temps, je perd la tête. Je gagne et défais les liens, je les dénoue, les défriches, les dénatures.

Mais non, d'accord,
j'me retire.

(quoi que)

vendredi 19 février 2010

We Can't Be Heroes


Ce que c'était, Ce que c'est encore: Un carnet mal entamé, griffonné et sali par le doute.


C'est quand on veut s'enfuir qu'on y écrit, qu'on y crache tout le paradoxe et toute l'absurdité qui s'entasse et qui survit ici. Qui pourri, en haut du ventre et en bas du cœur.

On y crache, on s'y rassure.

Écrire et y celer le plus insaisissable, le plus volatil pour lui donner un nom.


Et on s'y égard, parfois. On s'y dévore et on s'y ment.

Vous n'avez qu'a oublier comment Sentir
Rien qu'une seule fois
just for one day

mardi 8 décembre 2009

Amnésie



"quelquefois nous le cherchons bien loin alors qu'il est tout près"

C'est les mêmes mots qui s'enchainent, s'entrecroisent, se percutent. A chaque fois, les mêmes traductions, les mêmes expressions, toujours.
On pompe sur le même réservoir, qui prend maintenant peine à se satisfaire de son "juste peu", impudique.
On tourne en rond, on a bouclé la boucle, et on s'amuse maintenant à la décortiquer.

Et si on laissait tout, du tout au tout, se vider, se faner, se détruire de lui même,
pour le revoir ensuite, tout aussi bien renaitre de son néant apaisé.

Paix à son âme
Paix à mon âme

mercredi 16 septembre 2009

Ténor



Fait trembler la raison.

et bercer tout leurs sens.

Laisse s'emporter l'Insomnie à la cadence de tes pas.



C'est l'Idolâtre de ta grande voix
qui survie à tes pieds.

Littéralement

Vous non plus, ne cherchez pas à comprendre. Ce ne sont que des brides, des restes à moitié consommés, recyclés en fonds de tiroirs, pour le simple confort d'une conscience encombrée.