De la naïveté bien engluée, voilà le résumé.

mercredi 19 mai 2010

A l'époque, je ne perdais en fait ni mon temps, ni la tête. Et pourtant



En un seul battement de cil, me voilà disparue.
Renvoyée aux travers du Néant, dans les plus volatils de tes souvenirs,

les Insatisfaits, ceux qu'on bannit pour oublier qu'on en a perdu le contrôle.


Perdu le contrôle.


C'était pourtant si simple et si rassurant.


Maintenant, c'est à pas prudents, de nouveau, que je cherche, te recherche. Mais toi, tu t'es enfuis je crois, envolé même, ou dissolu. Sans trace.

Plus aucune lueur dans les yeux, rien que de la transparence. Du sale vide qui fait peur, parce qu'on ne sait plus comment l'apprivoiser, et que même, on avait déjà presque oublié.

1 commentaires :

  1. Ta Comparse. a dit…

    On les balaie, ces personnes dont on a peur, peur de s'accrocher, qui nous renvoies à ce que nous sommes.
    Ca fait peur de comprendre qu'on a "perdu le contrôle", et on ne veut pas se laisser perdre non, on ne veut pas perdre. Etre maître de ses actes.

    Et la pauvre personne, dans tout ça, devient ennemie puisque symbole même de cette perte de soi. Il faut reprendre le pouvoir en fermant les yeux, là où précisément on l'avait perdu de cette même manière. L'oubli.


    Perdre. Qu'y gagner ? Des fois faudrait se laisser SE perdre, un peu.


    [... Tout ça, as-tu pensé, émis l'hypothèse de l'aborder avec lui ?]

    [Eh oui, on continue les malédictions. Les similarités.
    Va falloir faire une session de rattrapage, un de ces jours. Dimanche aprem' ou lundi, ça te dit de passer at home?]

Vous non plus, ne cherchez pas à comprendre. Ce ne sont que des brides, des restes à moitié consommés, recyclés en fonds de tiroirs, pour le simple confort d'une conscience encombrée.